« Il a, croit-il, déjà rencontré ce genre de femmes (ou peut-être seulement lu quelque chose à leur sujet). Des femmes qui sont sorties d’une ville en flammes et qui, plus tard, se révèlent être la raison pour laquelle la ville était en flammes. Une de ces filles aux grands yeux qui transportent quelque chose comme des naufrages dans leur sillage. »
La couverture et le titre de ce roman ont attiré mon attention. Il fait partie de la rentrée littéraire et sera en librairie à partir du 24 août.
J’ai été intriguée par la distance qu’Andrew Miller met entre les personnages et le lecteur. On reste toujours loin de la scène qui se déroule sous nos yeux. Le récit est factuel, aucune empathie possible, du moins dans la première partie. Il y a Maud, Tim, le bateau, la mer, une relation naissance, mais sont-ils vraiment fait l’un pour l’autre ? Car un événement tragique va les frapper et ils seront incapables de gérer cela et s’en suivra une séparation inéluctable.
Dans la seconde partie, il y a une femme à la dérive, la mer, la navigation, synonyme d’évasion.
Autre point déconcertant, le vocabulaire maritime, en abondance, sans glossaire, ce qui aurait été tout de même plus aisé pour la compréhension du texte.
Une lecture atypique, avec des vrais belles descriptions, des réflexions intéressantes. Mais tout de même un livre déroutant qui risque fort de partager les opinions.
Résumé :
Tout oppose Maud et Tim. Fille unique de parents modestes, c’est une scientifique brillante et une femme pondérée. Issu d’une famille nombreuse aisée, il est musicien et un peu bohème. Elle est secrète, réticente à la vie, lui exprime ouvertement ses sentiments. Ils forment pourtant un couple dont la solidité repose sur leur fille Zoé et leur passion pour la navigation. Lorsqu’une terrible tragédie frappe leur famille, chacun réagit à sa manière. Il se réfugie chez ses parents, incapable de surmonter sa douleur et le regard de Maud. Elle décide de réaliser leur vieux rêve : traverser l’océan.