« Face à Christopher, Sarah venait de comprendre que c’était à cet engagement qu’elle évaluait finalement le véritable courage d’un homme. Non pas à sa capacité à prendre des risques ou à affronter des dangers extrêmes. Mais à la force inouïe dont il devait faire preuve pour trouver un jour la force de devenir le veilleur d’une famille.
— Vous imaginiez que cette affaire remontait si loin ? demanda Christopher alors que Sarah terminait d’examiner le dernier document contenu dans l’enveloppe.
— Vous voulez parler de la CIA ? le relança-t-elle en tapotant un texto.
— La CIA, l’armée américaine, vous vous rendez compte de quoi on parle ? Si vous n’étiez pas flic et là, à côté de moi, j’aurais l’impression que… cela n’arrive pas vraiment. »
Autant vous le dire de suite, si vous visualisez le tableau « Le cri », vous comprendrez que ce thriller véhicule autant de peur et d’angoisse que l’oeuvre d’Edvard Munch.
Nicolas Beuglet plonge le lecteur dans une histoire palpitante, au plus profond de la noirceur de l’âme humaine. L’auteur nous entraîne dans une course folle d’Oslo à Paris, de Londres à l’île de l’Ascension, du Minnesota à Nice. Le rythme est effréné, le récit très bien documenté, l’intrigue extrêmement bien menée.
De la première à la dernière page, l’écriture se révèle vive, incisive. Pas de temps mort, on avale les chapitres à 100 à l’heure pour terminer à bout de souffle.
Un thriller époustouflant !
Résumé :
Hôpital psychiatrique de Gaustad, Oslo. À l’aube d’une nuit glaciale, le corps d’un patient est retrouvé étranglé dans sa cellule, la bouche ouverte dans un hurlement muet. Dépêchée sur place, la troublante inspectrice Sarah Geringën le sent aussitôt : cette affaire ne ressemble à aucune autre…
Et les énigmes se succèdent : pourquoi la victime a-t-elle une cicatrice formant le nombre 488 sur le front ? Que signifient ces dessins indéchiffrables sur le mur de sa cellule ? Pourquoi le personnel de l’hôpital semble si peu à l’aise avec l’identité de cet homme interné à Gaustad depuis plus de trente ans ?