La pluie, avant qu’elle tombe
« Une photo, finalement, c’est bien peu de chose. Elle ne peut capturer qu’un seul moment, sur des millions, de la vie d’une personne, ou de la vie d’une maison. Quant aux photos que j’ai sous les yeux, celles que je compte te décrire…, elles n’ont de valeur, je crois, que dans la mesure où elles corroborent ma mémoire défaillante. »
C’est un très beau roman que nous offre là Jonathan Coe. Un de ceux qui se digère doucement une fois la dernière page tournée. Je gardais en mémoire l’excellent Testament à l’anglaise, mais je crois bien qu’avec ce titre l’auteur signe son chef-d’œuvre.
Une narration originale qui va entraîner le lecteur vers les secrets de femmes à travers plusieurs générations dans l’Angleterre de 1940 à nos jours.
« Ça n’a pas de prix, le sentiment de liberté intemporelle dont on jouit là-haut, debout sur la crête, sous le ciel bleu d’avril sans nuages, et qu’on contemple les beautés discrètes de la campagne anglaise (…) »
Avec une grande sensibilité, le romancier décrit l’amitié, l’amour, la maternité, les déceptions, les ruptures, la mort.
Une saga familiale poignante, passionnante.
Résumé :
Rosamond vient de mourir, mais sa voix résonne encore, dans une confession enregistrée, adressée à la mystérieuse Imogen. S’appuyant sur vingt photos soigneusement choisies, elle laisse libre cours à ses souvenirs et raconte, des années quarante à aujourd’hui, l’histoire de trois générations de femmes, liées par le désir, l’enfance perdue et quelques lieux magiques.
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