Après le long roman de Claudie Gallay, j’avais envie d’un court roman, mais je voulais aussi être dépaysée ! C’est donc avec les Editions de Longue Envolée (rien que le nom vous transporte) et Les rues de Palerme, que j’ai trouvé mon bonheur.
Il s’agit une histoire courte, qui pourrait être presque vraie. Après les prostituées de Maison Close (Canal+) et celles de Maxime Chattam, les siciliennes de Pietra Liuzzo nous offre une histoire qui se lit d’un trait. Pas de faux semblants, aucun suspens à couper au couteau, juste des mots simples, des dialogues bien posés, des personnages attachants qui font le plaisir d’une bonne lecture.
A emporter sur la plage cet été !
Résumé :
Palerme, Sicile, 1960.
Maria, une jeune prostituée, accouche d’une petite fille qu’elle prénomme Vittoria. Peu de temps après, Gino, son souteneur lui ordonne de rencontrer, Sandro, un homme du milieu du banditisme, qui la veut absolument.
Quelques semaines plus tard, sa meilleure amie de galère, Paulina, inquiète de ne pas avoir de nouvelle, se rend à Santa-Bella où vit Sandro. Là, elle apprend une terrible nouvelle.
Elle-même sous le courroux du souteneur, Gino, Paulina doit prendre une lourde décision quant à l’avenir de l’enfant, devenue orpheline. Il est hors de question que l’enfant tombe dans la prostitution.