En voilà un roman attachant ! Une belle histoire rurale où Bernard, Hélène et Ophélie forment un trio amoureux qui va basculer vers la tragédie. On y découvre la vie en province, une époque où chacun vivait en harmonie avec son environnement, avec les valeurs de la terre. Les destins vont se croiser au fil des générations. Les vies s’entrelacent et les sentiments s’emmêlent. Attention à ne pas perdre une ligne entre 2 flashback !
Pour moi qui ne sait apprécier les romans historiques, j’avoue avoir été transportée par les mots d’Isabelle Ménétrier. Le ton est juste, le décor impose un rythme propre au lieu, le style est presque poétique et un tantinet pastoral.
Je vais laisser passer quelques jours avant de lire la seconde époque « Les chemins de discorde », afin de pouvoir le savourer à sa juste valeur.
Résumé :
De 1840 à 1948, au centre de la France, chacun vit son histoire d’amour romantique, dramatique, amusante ou déchirante. Une trilogie au rythme du cœur de chacun et de l’Histoire de tous. Dans cette première partie, ‘La haine par en-dessous’, Hélène et Bernard se débattent comme ils peuvent en un chassé-croisé amoureux sur l’échelle du temps, entre l’évolution paysanne et le balbutiement de l’enseignement scolaire. Le modernisme appartient encore au rêve, ses fervents défenseurs au mieux s’entendent traiter de visionnaires, au pire, ils finiront leur existence dans une maison d’aliénés. Pourtant, tout reste à faire en matière d’éducation, d’égalité sociale, d’émancipation féminine.