Quand un auteur vous présente son livre de vive voix et qu’il le fait de façon passionnée, vous ne pouvez qu’être satisfait après votre lecture d’avoir fait une telle rencontre.
Frédéric Czilinder a trouvé ce petit rien qui fait tout le charme de son récit. Il écrit à la première personne et maîtrise véritablement vocabulaire et rhétorique.
Dans ce titre, ce sont les mésaventures d’un collégien qui sont contées, un jeune binoclard que nous avons tous eu à un moment ou à un autre dans notre classe. Le roman commence gentiment et se termine en apothéose. Une ravissante exploration de nos terreurs enfantines à lire toutes lumières allumées !
Résumé :
Il existe des lieux dont l’atmosphère est si pesante, si néfaste, qu’elle en devient palpable pour le visiteur imprudent qui en franchit le seuil. Des édifices dont chaque brique, chaque moellon, chaque matériau rend l’écho des atrocités perpétrées en leurs murs.
La maison du massacre, ainsi que la surnomment les gosses du quartier, a jadis été le théâtre d’événements sanglants dont la mémoire collective perpétue le souvenir sous la forme d’une légende urbaine.
Quelle est la part du mythe et celle de la réalité ?
Il n’y a qu’une seule façon de le savoir… mais oserez-vous pousser la porte de cette sinistre demeure ?