Le dernier Chattam est encore différent de ce qu’il a pu écrire auparavant. Certes, on y retrouve un montre sanguinaire qui tue et qui fait peur, mais nous sommes là dans un autre registre.
L’auteur nous ballade dans le Paris de 1900. Un plein préparatif de l’expo universelle. A cette époque, tout va plus lentement. Le roman n’y échappe pas. La reconstitution historique est soignée, Paris est un personnage à part entière. Cela en est presque dommage quand d’autres protagonistes sont à peine décrits …
Quoi qu’il en soit, ce bon roman possède une intrigue qui vous porte jusqu’au dernier chapitre. L’ambiance du livre devrait ravir les téléspectateurs qui ont aimé la série de Canal+ « Maison Close« .
Résumé :
Paris, 1900. Guy de Timée, romancier à succès, vit pourtant dans les combles grinçants d’une maison close. Du jour au lendemain, il a tout plaqué. Femme, enfant, amis, réussite, il n’a plus supporté la pression, celle de réussir par tous les moyens, celle d’écrire ce qu’on attend de lui.
Il a décidé de se lancer dans un roman policier qui plonge dans les bas-fonds de la civilisation, de ce Paris que le monde entier admire. Il veut être confronté au sang et à la violence. A la mort, qu’il appelle de tout son être. Elle va surgir au milieu de la nuit en la personne de Milaine, jeune prostituée du lupanar, assassinée dans des circonstances particulièrement étranges. Et si elle n’était pas la première ? Qui rode dans les rues de la capitale, dans l’ombre de l’Exposition Universelle ? Quel est le sombre dessein de ce tueur de femme, qui ne laissera bientôt derrière lui que des costumes de peau ? En compagnie de la mystérieuse Faustine, de l’inspecteur Perotti et d’Yoshito, un Japonais impressionnant, sumo déshonoré, Guy va tenter de le découvrir …