Cet été-là
« Le soleil s’apaisa, déclina lentement, et le ciel prit une couleur profonde et pleine, la mer battait sur la plage, généreuse, renouvelée. Eux restaient là. Ils retenaient le jour, comme des enfants occupés à jouer et qui trichent avec les heures et s’imaginent qu’ils auront raison du temps. »
On savoure ce titre de Véronique Olmi comme on admire un tableau impressionniste d’une plage normande. Quelques taches de couleur sont les moments d’espoirs dans la vie en demi-teintes des protagonistes de l’histoire. Nostalgie et mélancolie sont les éclairages donnés à l’œuvre, sans jamais laisser de part au sombre.
Une fois de plus, j’apprécie l’écriture de l’auteur, presque poétique, tout en nuances, mais avec un sentiment léger de rester sur sa faim … Une histoire plus « creusée » aurait été appréciée, là où en l’état actuel le divertissement est réel, agréable, comme une douce brise qui ne bouscule rien.
Un roman à lire sur la plage, cet été, à prêter à ses ami(e)s.
Résumé :
Comme chaque année, trois couples d’amis passent le 14 Juillet au bord de la mer, en Normandie. C’est un rite immuable et léger. Une parenthèse joyeuse. Cet été-là, pourtant, un adolescent inconnu surgit et s’immisce dans leur petit groupe pour raviver, peut-être malgré lui, des culpabilités anciennes, des blessures, des secrets. En quelques jours, le destin de ces êtres va basculer.
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