« L’espace d’un instant, je me suis sentie hors du temps. Je me suis revue dix ans auparavant, à la Galerie des Offices à Florence, devant Judith décapitant Holopherne d’Artemisia. C’est un sujet qui a été repris plusieurs fois, l’héroïne juive qui assassine le général ennemi, mais Artemisia l’exécute de manière très crue, presque à l’encontre des codes de l’époque. »
J’étais curieuse de découvrir ce roman sorti en mars et d’ors et déjà traduit dans 35 pays et en cours d’adaptation cinématographique.
Maestra est le premier volet d’une trilogie noire et érotique. Qu’est-ce que cette couverture pouvait donc cacher comme histoire ? L. S. Hilton plonge le lecteur dans le milieu de l’art, avec une héroïne passionnée et sans limites. Femme libérée, élégante, indépendante, elle collectionne les hommes comme les tableaux. Tout ça vous semble trop conventionnel ? Rassurez-vous, l’auteur va vous surprendre dans la description des soirées « coquines » d’une Judith qu’il faut résolument ranger dans la catégorie des « dangereuses ». Au fil des pages, qu’on avale sans reprendre son souffle, la situation dérape et la jeune femme se transforme en James Bond Girl : sanglant !
On se laisse facilement convaincre par ce roman qui mêle glamour, crime et art. L’écriture est fluide, nerveuse. Le récit est captivant jusqu’au point final. Alors, est-ce bien nécessaire (ou est-ce uniquement commercial) d’ajouter 2 tomes ? Cela pourrait vite devenir insipide …
Résumé :
Le jour, Judith Rashleigh est assistante dans un hôtel de ventes aux enchères londonien qui l’exploite malgré ses diplômes et son talent. La nuit, elle officie dans un bar à hôtesses ou elle séduit sans effort.
Judith sait qu’elle doit jouer le jeu. Pour faire carrière et pour charmer les hommes, elle a appris à être une gentille fille… Jusqu’à ce qu’elle découvre une gigantesque escroquerie autour d’une fausse toile de maître. Licenciée avant d’avoir pu faire éclater le scandale, Judith décide de fuir avec un riche client sur la Côte d’Azur. Là-bas, un monde décadent et corrompu les attend. Là-bas, elle goûtera à la vengeance. La gentille fille deviendra femme fatale.
Dommage que l’érotisme se mêle au polar! Il faut pour ça je pense savoir jongler entre les 2 mondes sans basculer vers le cliché !
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c’est pas trop mal fait, j’étais d’ailleurs surprise, car des clichés, il y en a, mais pas dans ces scènes forcément …
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