« L’adrénaline du défi coulait dans mes veines, c’était mieux, plus fort, plus puissant que la drogue ou le sexe. »
Ma côte d’amour avec les livres d’Agnès Martin-Lugand oscille entre « un peu » et « beaucoup » d’un titre à l’autre. Son écriture est pourtant incroyablement fluide et son humour remporte toujours mon adhésion.
Avec son dernier roman, j’ai profondément détestée l’héroïne, Yaël, et j’ai développé une tendresse particulière pour sa famille et ses amis qui l’entourent.
Entre Paris et Luberon, la jeune femme ne parviendra à analyser son attitude qu’à force d’échecs. Des leçons de vie qui résonneront forcément auprès des lecteurs et qui rendent le récit si crédible.
L’équilibre entre famille et travail est fragile, cette histoire pourrait suggérer des remises en questions …
Un roman touchant sans être percutant.
Résumé :
Yaël ne vit que pour son travail. Brillante interprète pour une agence de renom, elle enchaîne les réunions et les dîners d’affaires sans jamais se laisser le temps de respirer. Les vacances, très peu pour elle, l’adrénaline est son moteur. Juchée sur ses éternels escarpins, elle est crainte de ses collègues, et ne voit quasiment jamais sa famille et ses amis qui s’inquiètent de son attitude. Peu lui importe les reproches qu’on lui adresse, elle a simplement l’impression d’avoir fait un autre choix, animée d’une volonté farouche de réussir.
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