Rien n’est jamais simple en amour …
Nicolas Bleusher avec une sensibilité exacerbée raconte une relation difficile, ravageuse, dévastatrice.
L’art de la description n’a plus aucun secret pour l’auteur que j’ai déjà comparé à Prévert.
Pour preuve, cet extrait :
« S’il fallait me décrire : la figure sérieuse avec cet humour, à froid. Pour le côté face, le côté cravaté. Un goût évident pour la séduction. Quelque chose d’amusé, d’un chenapan dans l’œil. De légèrement triste et nuageux à y regarder de plus près. Je suis verbeux autant que taciturne. Réfléchi, mais pragmatique. Embarqué depuis toujours dans la galère du challenge permanent, de l’objectif à atteindre, à dépasser. Manquant étonnamment de confiance en moi. Ambivalent et paradoxal. »
Ce court roman numérique possède la force d’un texte concis et travaillé, on le découvre derrière une couverture où les traits de crayon marquent la technique et l’intensité du récit.
Aragon le disait : Il n’y a pas d’amour heureux.
Résumé :
Alexandre a quitté Frédéric et son attirance pour les extrêmes. Une rupture douloureuse. Puis vient Mathieu. Jeune, jaloux, opportuniste… Il s’installe rapidement dans l’appartement de la rue Traversière, à Paris. Entre les murs, se déclineront leur amour, leurs déchirures, leurs incompréhensions. Une confrontation de deux visions différentes des sentiments et du couple. Rue Traversière avec Mathieu, Alexandre vivra peut-être le pire, à défaut du meilleur. Une histoire de garçons qui s’aiment n’est jamais tout à fait une histoire comme les autres. Plus complexe qu’on imagine, plus forte qu’on ne le croit. Plus violente aussi, parfois.