J’aime les histoires de voisins. J’avais adoré le film Escalier C dans les années 80. J’ai dévoré 44 Scotland Street. Le bonheur est assis sur un banc et il attend ne m’a pas déçu. Les vies se croisent, les amitiés s’emmêlent, les hommes s’affrontent, les femmes s’entraident, les destins se nouent. Mme Edouard, Charlotte, Florence, Philippe, Laurent, Jeanne, Boris, Julie, Nicolas, Roxane, Isabelle, Emile, Jean-Charles sont autant de personnages qui gravitent autour de Vincent, l’absent, celui qui est parti il y a 13 ans maintenant, mais qui est toujours présent dans les vies, les cœurs et dans cette immeuble où se côtoient les locataires et leurs propriétaires. Il y a beaucoup de sensibilité et énormément d’émotions dans ce roman. Du sourire aux larmes, on pourra être surpris de ce qui semblait être au départ une lecture facile.
Le deuil, la culpabilité, l’espoir, l’amour sont autant de bonnes raisons de se jeter dans ce livre et d’y trouver le bonheur !
Résumé :
Montréal. 4370, rue Fabre. Cet immeuble, ils devaient le restaurer ensemble… Mais puisque Laurent, un soir de décembre, a mis fin à ses jours, Philippe, son père, s’en est chargé tout seul. Comme un hommage. Un dernier geste. Pour ne plus penser.
Et aujourd’hui la vie semble respirer des vieilles pierres. Ici, tout le monde connaît les Larrivée, leur deuil, cet anniversaire qu’ils célèbrent malgré tout, en présence des locataires. Chaque appartement a sa petite histoire, ses drames, ses bonheurs : Madame Édouard et son chat, Jeanne et Nicolas, les amoureux, Émile et sa mémoire brûlante, Pierre et son problème d’alcool… Tous, pleins d’avenir, d’espoirs, se croisent, s’épaulent et donnent un sens, en somme, au chaos dont la mort de Laurent a baptisé les lieux. La vie, mode d’emploi…
Merciii à toi de m'avoir fait découvrir ce livre plein d'espoir et d'amour ♥
Je l'ai dévoré en une « journée » ☼
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