J’ai emprunté ce livre à Babelle avant mon départ de Paris. Les premières pages m’ayant interpellées par un style vigoureux et un humour pince-sans-rire. Inspiré par les Chroniques de San Francisco d’Armistead Maupin, Alexander McCall Smith a accepté le défi lancé par un journal écossais : publier quotidiennement un roman dont l’action se situe à Edimbourg en Ecosse. Et c’est très réussi ! A chaque étage du 44 Scotland Street, s’ouvre une histoire différente, les personnages se croisent dans les couloirs, leurs vies s’emmêlent et se démêlent. Un délice !
Résumé :
Bienvenue au 44 Scotland Street, le domicile d’une tribu de personnages hauts-en-couleurs. Pat, 20 ans, vient d’emménager au 44. Elle entame une seconde année de « gap year » et trouve le même jour un emploi dans une improbable galerie de peinture « Something Special Gallery » que vient d’ouvrir Matthew, un fils à papa indolent et incompétent. Pat partage son loyer avec Bruce, un jeune homme athlétique et narcissique dont la carrière d’agent immobilier semble mal partie. Il y a aussi leur vieille voisine, Domenica Macdonald, citoyenne du monde et excentrique au passé tumultueux. Puis les Polok, qui vivent à l’étage du dessous, avec dans le rôle de la mère Irene, une femme pénétrée des théories de Melanie Klein qui pratique assidûment la technique New Age du caisson, et dans le rôle du fils prodige malgré lui, le petit Bertie (5 ans !) à qui sa mère entreprend d’enseigner l’italien et le saxophone.