« Tout d’un coup, l’horizon d’Alexandre et Sophie s’était obscurci. Ils se retrouvaient sur un navire à la ligne de flottaison ténue, fragile et incertaine, sous un ciel oscillant constamment entre chien et loup, s’accrochant au jour pour ne pas chavirer dans la nuit. »
C’est avec un plaisir immense que j’ai commencé ce roman, suite du coup de coeur que j’avais eu il y a quelques mois avec Hier encore c’était l’été. On y retrouve Alexandre, Anouk, Marco, Sophie …
Mais dès les premières pages, Julie de Lestrange nous rappelle comment elle sait si bien jouer avec les mots pour susciter nos émotions. L’auteur écrit que la vie est fête, certes, mais elle est aussi déceptions, désamour, deuil … Et malgré ces moments difficiles, la famille et les amis sont là.
Difficile d’en dire plus sans trop en dévoiler.
Danser, encore, est un véritable hymne à la vie, ponctué par les paroles de Calogero : Danser encore.
Vivre sans penser au lendemain.
Danser que tourne la terre,
Descente et l’air de rien.Une dernière cigarette,
Un verre de vin,
Ramasser les miettes du festin.
Faire avant que tout s’arrête,
La fête jusqu’à la fin.Danser encore.
Avancer toute voile dehors.
Et danser encore.
Envoyer valser la mort,
Dans le décor.
Malgré les drames, les coups durs, l’écriture de Julie de Lestrange propage chez le lecteur douceur et bienveillance. C’est un véritable bonheur de lecture. De ces bonheurs qui troublent et pour lesquels on a tant de mal à poser les mots.
Une fois de plus, je suis conquise ❤
Résumé :
Alexandre, Marco et Sophie connaissent une amitié de trente ans et autant d’amour, de blessures, de déceptions et de joies. Désormais adultes, confrontés au poids du quotidien et des responsabilités, à l’existence et ses tourments, sonne l’heure de faire des choix.
Mais que reste-il des certitudes lorsque le sort frappe au hasard ?
Juste un vertige, profond et déroutant, des liens indéfectibles, et parfois comme la nécessité de respirer, le besoin de danser et celui de s’aimer.
Je viens de le terminer ! j’ai bien aimé , quand même une préférence pour le premier … peut être parcequ’il racontait une vie plus gaie et plus facile ???
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