« Je n’ai jamais eu l’intention de transformer ma machine à écrire en figure héroïque. Ça, c’est l’oeuvre de Sam Messer, un homme qui est un beau jour entré dans ma maison et s’est épris d’une mécanique. On ne peut expliquer les passions d’artistes. »
Mes lectures sont parfois le fruit de rencontres …
Ce beau livre mêlant texte et peinture, je l’ai découvert à Marseille, dans la toute nouvelle librairie de Philippe Vert : Lumière d’août. Amoureux de littérature américaine (d’ailleurs son enseigne est une référence à l’écrivain William Faulkner), l’homme propose depuis quelques semaines un concept original de librairie-salon de thé (et de café).
J’ai lu beaucoup de Paul Auster, dans les années 90, bien avant de commencer ce blog. J’avais adoré la trilogie new-yorkaise, mais aussi Moon palace.
Je pense que je vais mettre dans ma PAL* ses titres les plus récents.
L’histoire de ma machine à écrire était fièrement posé sur une antique machine à l’entrée de la librairie. Dès que je l’ai vu, j’ai craqué sans même savoir ce que le livre contenait. Je marche souvent au coup de ❤
Paul Auster nous parle de sa machine à écrire, une Olympia. Celle-là même qui a donné la vie à ses plus grandes oeuvres. Avec simplicité et humour, l’objet prend vie …
Elle était agréable au toucher, elle fonctionnait sans histoire, je pouvais compter sur elle. Et quand je ne tapais pas sur son clavier, elle était silencieuse.
Les dessins et peintures de Sam Messer ont aussi transformé l’objet. La machine semble parfois sourire sous le pinceau, ou bien faire une grimace. Un petit supplément d’âme inattendu. Une histoire d’amour où le peintre serait jaloux de l’écrivain, désireux d’immortaliser celle qui deviendra bientôt obsolète face à l’ordinateur.
Un beau livre qui vient rejoindre une étagère que j’aime enrichir de ces pépites « hors collection ».
Résumé :
Il est question ici d’amitiés. Entre un écrivain et un peintre. Entre un écrivain et sa machine à écrire. Entre un peintre et l’obsession que lui inspire la machine à écrire de l’écrivain. Il est question aussi d’une collaboration : entre l’histoire, racontée par Paul Auster, de sa machine à écrire âgée de plus de vingt-cinq ans et l’intervention bienvenue quoique parfois déconcertante de Sam Messer dans cette histoire.
* PAL : pile à lire
Je ne crois pas avoir lu Paul Auster. Belle journée!
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Je conseille Moon Palace : très très bien !
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