« Ses yeux étaient rivés sur le sol devant elle. Elle n’était plus que l’ombre de celle qu’il avait connue à l’époque, joviale et espiègle à l’aube de leur relation, jalouse et tempêtueuse à son crépuscule. Aujourd’hui, Tanja n’était qu’une carapace vide, un gouffre de souffrance. »
Alors que j’avais moins adhéré à l’opus précédent – L’Ombre du renard – j’ai dévoré L’engrenage du mal en 48h. Et je peux vous assurer que j’ai été bluffé par l’histoire.
Nicolas Feuz possède une écriture fine, sèche, efficace. Son récit est parsemé clins d’oeil à ses amis, sa famille, ceux qu’il aime. Les rebondissements sont multiples et le dénouement est époustouflant.
Grandiose !
Résumé :
Frontière franco-suisse. Quatre hommes se réveillent dans une grotte souterraine. Aucun d’eux ne sait pourquoi il est là. Mais le temps presse, l’eau monte, menaçante. Ils ont une heure, pas une minute de plus, pour découvrir les liens qui les unissent.
Au même moment, le procureur Norbert Jemsen et sa fidèle greffière Flavie Keller reprennent du service. Leur amie, l’inspectrice Tanja Sojkaj, a besoin d’aide pour retrouver celui qui a détruit sa famille.
Une plongée vertigineuse au centre de la terre.