« Les pièces du puzzle tournoyaient dans son esprit. Réalité, fiction, il avait l’impression que tout se mélangeait. La crypte. Cette scène. Ces morts. Et au milieu du carnage, une masse abandonnée sur le sol poussiéreux. »
J’ai lu le dernier Nicolas Feuz en immersion. C’était lors de mon dernier séjour en Corse.
A l’identique de ses précédents romans, l’écriture est efficace, directe, sans temps morts. Par contre, des morts, il y en a dans L’ombre du renard ! Il ne nous avait pas habitué à cela le procureur… C’est dommage, car autant l’intrigue est captivante, autant j’ai été freinée par l’amoncellement de cadavres.
Entre présent et passé, l’histoire est sous tension de la première à la dernière ligne. Sur fond de mafia, c’est sans répit pour le lecteur. Fort heureusement, quelques belles descriptions des lieux permettent une évasion bien agréable.
Un casse-tête diabolique !
Résumé :
En 1943, alors que les Alliés s’apprêtent à libérer la Corse, un convoi SS quitte un couvent sur les hauteurs de Bastia en emportant une mystérieuse cargaison. Chargées sur une barge à destination de l’Italie, les caisses sont victimes d’un bombardement américain et finissent englouties au large du Cap Corse. Ainsi naît la légende du Trésor de Rommel, qui suscitera bien des convoitises…
Jusqu’à ce jour de l’été 2018 où un lingot d’or caractéristique réapparaît en Suisse, à côté du cadavre d’un vieux bijoutier de Neuchâtel. Le premier d’une longue série, qui va entraîner le procureur Norbert Jemsen, sa greffière Flavie Keller et l’inspectrice Tanja Stojkaj dans un tourbillon mortel entre la Suisse et la Corse.
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