« Il avait pu, durant cette journée solitaire en forêt, digérer sa décision, la tamiser au rythme de ses pas réguliers et rapides, laissant s’échapper à travers le grillage de ses émotions des poussières d’idées noires pour ne garder en lui que les morceaux essentiels et colorés. »
Chaque année, au printemps, j’ai plaisir à lire le nouveau roman d’Agnès Ledig.
Avec Se le dire enfin, l’auteur nous offre une parenthèse au coeur de la forêt de Brocéliande. Un moment nature avec un parfum de surnaturel.
La recette magique d’Agnès Ledig ? Bienveillance, tendresse, émotions, amour. Et toujours les traits si caractéristiques d’« une société en état de fibrillation ».
Le livre est une invitation à respirer une grande bouffée d’oxygène, à ouvrir les yeux et à se révéler à soi-même.
Un roman qui réconforte !
➡️ A mettre en priorité dans vos lectures de l’été ☀️
Résumé :
De retour de vacances, sur le parvis d’une gare, Édouard laisse derrière lui sa femme et sa valise. Un départ sans préméditation. Une vieille romancière anglaise en est le déclic, la forêt de Brocéliande le refuge. Là, dans une chambre d’hôtes environnée d’arbres centenaires, encore hagard de son geste insensé, il va rencontrer Gaëlle la douce, son fils Gauvain, enfermé dans le silence d’un terrible secret, Raymond et ses mots anciens, Adèle, jeune femme aussi mystérieuse qu’une légende. Et Platon, un chat philosophe. Qui sont ces êtres curieux et attachants ? Et lui, qui est-il vraiment ? S’il cherche dans cette nature puissante les raisons de son départ, il va surtout y retrouver sa raison d’être.
J’ai adoré les autres livres d’Agnes Ledig, j’ai hâte de lire celui-ci
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