« Il prit le temps de jeter un regard circulaire autour de lui. Même si le vide régnait ici, ce n’était pas si mal, au fond. Pas de sons, mais pas de bruits irritants; pas d’odeurs ni aucun parfum entêtant; pas de textures donc rien d’irritant; pas de couleurs ni de lumières aveuglantes; pas de goûts donc pas l’amertume de la vie qu’il quittait. »
Cette nouvelle de Karine Carville se découvre d’une traite.
Peu de personnages. Une histoire courte, efficace, inattendue.
L’écriveronne sait développer le suspens avec talent.
On peut presque regretter qu’il n’y ait pas 100 pages de plus.
Résumé :
Jimmy.
Stéphane.
Une évidence.
Mais quand Jimmy s’écroule, que reste-t-il de cette question à peine énoncée ?