« Les couleurs comblent leurs pupilles, les saveurs leurs papilles, avec ce qu’il faut de fondant et de croustillant. C’est une fête des sens. La cuisine du bistrot, entre tradition et modernité, les ravit. L’ambiance aussi. La lumière chaude, les petits lampions, les conversations animées autour d’elles, l’homme à l’accordéon diatonique qui joue du Tiersen devant l’église… Tout est parfait. »
C’est en Ardèche que Laure Manel plante le décor de son dernier roman.
Cadre idéal pour passer des vacances de rêve entre amis, mais sans les enfants !
Derrière le vernis de surface, il y a les problèmes, les non-dits.
Le bonheur conjugal est parfois mis à mal et l’auteure dissèque les relations homme/femme à travers la communication, la confiance, la séduction, mais aussi la crise de la quarantaine ou encore la famille recomposée.
Un séjour mouvementé, plein de rebondissements et de révélations.
L’ivresse des libellules marque un tournant dans l’écriture de Laure Manel. Cela pourrait surprendre…
En ce qui me concerne, j’ai trouvé le roman perspicace, divertissant, avec cette pointe acerbe sur la vie de couple qui ne laissera pas le lecteur indiffèrent.
Résumé :
Quatre couples d’amis dans la quarantaine décident de s’octroyer des vacances sans enfants dans une villa de rêve.
Mais l’ambiance qui se voulait insouciante et idyllique ne tarde pas à se charger d’électricité. La faute aux caractères (et petites névroses) de chacun, aux modes de vie différents, à l’usure et la routine qui guettent les amoureux quand s’invite le quotidien, et à des parents qui ont oublié ce qu’était leur vie lorsqu’ils ne l’étaient pas encore…
Quand débarque une jeune et jolie célibataire, le groupe est plus que jamais au bord de l’implosion.
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