« Marseille est une ville corruptrice pour les coeurs épris de la flamme claire de l’aventure. Elle donne l’envie du voyage, le goût de l’autre. Marius enfant se faisait tout petit pour entendre les récits de voyages, d’aventures, de lagons perdus et de filles magnifiques aux peaux noires, rouges, jaunes …et les exploits, les peines … »
Dès le début du livre, Gilles Del Pappas met en garde le lecteur. Il s’est inspiré de, mais ne veut pas faire une énième version du gentleman cambrioleur.
C’est pourtant dans cette ambiance début XXème que nous plonge l’auteur.
Avec brio, il mêle l’histoire et la fiction. Ainsi, on rencontre au fil des pages Louise Michel, Georges Méliès, Paul Gauguin …
De Marseille à New-York, c’est une belle histoire aux accents d’aventures, avec son lot de gentils et de méchants. Les actions s’enchaînent et offrent au lecteur un moment d’évasion unique !
Attila et la magie blanche est une lecture détente, un livre savoureux à l’humour subtile et aux accents du sud garantissant un dépaysement certain.
Résumé :
Un matin de 1954, Marius Jacob se souvient de son passé, de son enfance à Marseille, de ses voyages, des camarades de la cause anarchiste qu’il épouse. Et puis de sa rencontre avec Rose, une jeune comédienne engagée par la Star Film de Georges Méliès et flanquée de Jean, un amnésique de deux mètres qu’elle accompagne sur la piste de sa mémoire perdue.
À l’époque, l’insaisissable Marseillais signe ses coups « Attila ». Avec sa bande des Travailleurs de la nuit, il porte la cambriole au rang d’art, subtilisant leurs biens aux profiteurs d’un système qu’il dénonce.