« Pour la première fois après tant d’années, il se laissa aller à la vie, comme un radeau à la dérive sur la mer. Quasi sans le vouloir, il fixa le thé qui ondulait en fumant dans la tasse. Et dans le liquide chaud il aperçut ses yeux, comme dans un miroir. À ce moment-là, il se sentit en mesure de répondre à une des questions d’Elena, peut-être celle qui l’avait le plus frappé. »
J’ai craqué sur ce livre en découvrant sa couverture dans le catalogue Denoël, avant même d’en lire le synopsis.
Au fil des pages, les mots, les objets, les sentiments m’ont envahis durablement et je vous avoue qu’aujourd’hui j’ai beaucoup de mal à parler de ce roman que j’ai aimé avec ma tête et mon coeur.
L’auteur, Basile Salvatore, brosse le portrait d’un jeune trentenaire bloqué dans son quotidien, timide et introverti. Une pétillante jeune femme va venir bousculer sa vie et l’obliger à se dépasser en brisant son immobilisme.
Le lecteur sera touché par la relation entre Michele et Elena. Il y aura aussi des moments doux, souriants, des éclats de rire. Des émotions vraies, des pans de vie à découvrir, un futur à construire. Ce livre ce n’est pas la dolce vita, mais l’ambiance est résolument italienne.
Petits miracles au bureau des objets trouvés, un roman poignant, une analyse psychologique sensible et élégamment travaillée, un plaisir de lecture incontestable.
Résumé :
Poupées, sacs à main, carnets, téléphones, lunettes… On ne s’intéresse jamais aux objets trouvés. Pourtant, ils ont appartenu à quelqu’un, ils ont été choisis, aimés.
Dans une petite gare italienne, un homme les collectionne avec dévotion. Ce sont ses seuls amis, croit-il. Jusqu’au jour où il trouve un cahier rouge abandonné…
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