Gaëlle Perrin-Guillet participe cette année au Trophée Anonym’us, elle est l’auteur de Soul of London, roman très remarqué pour écriture et son histoire.
Découvrez son portrait à travers l’interview qu’elle a accordé à la Team Anonym’us.
1- N’y a-t-il que du plaisir, dans l’écriture, ou t’est-il déjà arrivé de ressentir une certaine forme de douleur, de souffrance, dans cet exercice ?Il y a en priorité du plaisir, sinon il faut vite prendre rendez-vous chez le médecin ! Mais parfois oui, il y a de la douleur. Qui peut provenir de différentes choses : un texte qui ne correspond pas sur le papier à ce qu’on a dans la tête. Ou un texte qui sort de tes tripes et que tu as besoin de coucher sur le papier. là, ça peut être pire qu’un accouchement.2- Qu’est-ce qui te pousse à écrire, finalement ?Le besoin de raconter des histoires. De m’immerger moi-aussi dans autre chose que mon quotidien. de m’inventer une autre vie en l’écrivant.3- Comme on le constate aujourd’hui, tout le monde écrit ou veut s’y mettre. Sportifs, stars du show biz, présentateurs télé, journalistes, politiques, l’épicier, ta voisine… de plus, des sites proposant des services d’auto-édition pullulent sur le net. Ça t’inspire quoi ?ça prouve que la littérature n’est pas morte ! (Bien que dans certains cas, certains l’assassinent en voulant écrire, mais c’est un autre sujet). Mais je déplore aussi cet « amas » de textes qui envahit les rayons (des libraires ou du net). Le lecteur est noyé sous des centaines de sorties chaque mois et il est de plus en plus … LIRE LA SUITE