Ma Bibliothèque Bleue

Chacune de nos lectures laisse une graine qui germe. Jules Renard

Parfois les rivières taries rejaillissent

« Sur l’échine de l’Afrique angoissée
Je te chanterais Femme des champs
Je te chanterais Femme du soleil couchant.
Je te chanterais Femme noire. »

Je me suis laissée séduire par le titre de ce recueil de poésies.
Puis par sa couverture.
Et enfin par l’ambiance que l’auteur a mis dans chaque mot afin de faire vivre au lecteur sa terre d’Afrique.
On y ressent la chaleur, la poussière, l’aridité de son pays.
Au fil des pages, on y découvre un art de vivre, une culture de l’amour et de l’amitié, un sens profond de la famille.
Mais c’est sans oublier l’éducation, le colonialisme et la révolte.
J’ai vibré en lisant le texte intitulé « O’nts’ englas« , poème qui résonne comme une Marseillaise …
Wa Mbangui Bemba-Debert est un poète d’une grande sensibilité.

Résumé :
Il célèbre la femme africaine, honore la Seine de ses rêves, décrit le « chant des brindilles » de l’Arcluzaz et d’Afrique qui s’embrasent au son des tam-tams. Nous sortons de ce recueil par la petite porte, depuis laquelle s’échappent quelques vers en hommage à sa chère et regrettée épouse Nonne Fifie.

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Cette entrée a été publiée le 9 avril 2014 par dans Lecture, Poésie, et est taguée .

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