J’ai découvert cette comédie romantique de Frédérique Deghelt par hasard, alors que ma cadette faisait ses emplettes chez notre libraire préféré. La couverture rose bonbon suggérant plus une chick-lit qu’un roman, c’est une agréable surprise de lire en peu de temps une cinquantaine de page où l’auteur nous parle d’amour (toujours), avec des mots authentiques, des douleurs profondes, des dialogues justes.
On peut regretter un dénouement qui se laisse deviné trop rapidement et un prix trop élevé (12.50 €) pour un si petit format.
À noter aussi que les Éditions du moteur publient quelques inédits d’écrivains notables, comme Foenkinos, Joncour … Collection à suivre donc !
Résumé :
Yann et Benoît se sont connus au lycée. À l’époque, ils étaient toujours fourrés ensemble, inséparables. Lorsqu’ils se retrouvent par hasard, un matin vingt ans plus tard, dans une rue de San Francisco, c’est à peine s’ils se reconnaissent. Celui qui était déjà pianiste et plaisait beaucoup aux filles a connu le succès, mais il affronte depuis quelque temps le déchirement de son couple. L’autre, jadis matheux et asocial, entre joyeusement dans la quarantaine : il vient tout juste de rencontrer la femme de sa vie. Chez ces deux-là, la vie de l’un semble toujours prendre le contre-pied de celle de l’autre. Que reste-t-il de leur amitié et ont-ils encore quelque chose à partager ?