70 ! Oui, ce petit livre contient 70 nouvelles, de quelques lignes à quelques pages. Un vrai concentré de vie. Une écriture fine et ciselée, un plaisir de lecture exceptionnel qui me fait penser à la plume de Nicolas Bleusher.
Presque impossible de dire que l’on a préféré « Recommandé » , « La splendeur de l’ennui », « Douleur », ou « Tous ses livres ». David Thomas offre à son lecteur le nec’ le plus ultra et l’on ne peut que le siroter lentement pour ravir nos papilles intellectuelles.
Un livre de poche à mettre entre toutes les mains, à offrir et à s’offrir. La vie est là et nulle part ailleurs !
Résumé :
Une succession de voix d’hommes et de femmes de tous âges. Précis de la vie quotidienne ou dramatique, ces textes sont des petits croquis de gens plus moins ordinaires aux prises avec leurs doutes, leurs convictions, leurs failles, leurs forces et leurs petitesses. Dans chacun de ces polaroïds, les personnages s’expriment avec leur propre langage. Certains avec familiarité, d’autres avec retenue, ou encore naïveté, mauvaise foi ou élégance. C’est parfois drôle, parfois un peu moins. Il y est souvent question d’amour, de désamour, d’ennui ou de bonheur de la vie conjugale, mais aussi de ces moments insignifiants de l’existence qui nous révèlent autant que les grands rendez-vous. Les joies côtoient les peines, les vérités redressent les apparences, on se ment ou se livre sans pudeur comme on le ferait à un inconnu dont on se moque du jugement. On dit le faux pour adoucir le vrai, on hurle le vrai, fatigué par le faux, on fuit, on se repent, on ironise, on supplie, on se fâche, bref, on tente simplement de rester vivant. Et ce, autant dans le rire que dans l’amertume.
Je l'ai acheté après avoir lu ta critique…et quelques nouvelles plus tard je confirme…un bijou…à lire absolument…
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