J’avais été déçue par Mes amours, mes amis, aussi j’ai attendu qu’on me prête Les enfants de la liberté pour lire le 7ème roman de Marc Lévy.
Et c’est avec beaucoup d’émotion que je viens de tourner la dernière page de ce récit témoignant du courage, de la détermination, de l’inconscience de ces enfants étrangers qui s’étaient réfugiés en France au cours de la 2nd guerre et qui ce sont engagés dans la résistance pour combattre et se battre. Des enfants grandis trop vite qui ont connu la faim, le froid, les humiliations, la torture, la déportation, la mort. Le roman de Marc Lévy, qui s’appuie sur l’expérience de son père et de son oncle, réussit sur un sujet grave à être drôle à certains moments, mais plus que tout, il redonne dimension aux mots Espoir, Courage et Liberté.
Très beau, très humain.
Résumé :
« Ce 21 mars 1943, j’avais dix-huit ans. Je suis monté dans le tramway et je partais vers une station qui ne figurait sur aucun plan, j’allais chercher le maquis. Il y a dix minutes, je m’appelais encore Raymond, depuis que je suis descendu au terminus de la ligne 12, je m’appelle Jeannot. Jeannot sans nom. A ce moment encore doux de la journée, des tas de gens dans mon monde ne savent pas encore ce qui va leur arriver. »