« Je connaissais Curtis depuis des années, sans le voir régulièrement ; on s’était côtoyés au sein d’innombrables équipes éditoriales, en attendant d’être renvoyés. C’était un personnage haut en couleurs, qui savait tout sur tout le monde. Je le trouvais attendrissant, mais il m’avait fallu apprendre à l’apprécier : au premier abord, il pouvait sembler… étonnant. Si Curtis avait été une garniture de pizza, ç’aurait été une olive ou un anchois : au début on grimaçait, mais une fois qu’on s’y faisait, tout le reste semblait fade. »
C’est une comédie romantique que nous propose Justin Myers. Une version Bridget Jones, toujours très anglaise, mais complètement gay.
On y retrouve donc de l’amour et du sexe, et puisque très actuel, le roman met sous les feux de la rampe les réseaux sociaux et les sites de rencontres.
Il s’agit du premier livre que je découvre de la toute nouvelle collection Lj, label de la comédie romantique lancé par les Éditions J’ai Lu. J’ai aimé le ton du récit, entre émotions et humour, acidulé comme les bonbons anglais.
Roméo cherche Roméo, du blog au roman, la plume de Justin Myers n’a pas perdu en dynamisme. Elle est drôle et incisive pour le plus grand plaisir du lecteur.
Résumé :
La vie de James n’est plus du tout rainbow à Londres. Il gâche son talent à écrire dans un journal à ragots, et tourne en rond dans son studio depuis qu’il s’est séparé d’Adam. Pour lui éviter de se laisser couler, sa meilleure amie, une délurée des amours digitales, le propulse d’un grand clic sur les sites de rencontres — et voilà James lancé dans des blind dates plus ou moins réussis qu’il raconte sur son blog, avec humour et romantisme, sous le mystérieux pseudo de Roméo. C’est ainsi que ce qui n’était destiné qu’à tromper l’ennui et la solitude lui apporte soudain la célébrité : sur la Toile on ne parle plus que de Roméo. Qui est-il ? Comment le démasquer ? Ravi mais un peu dépassé, James perd carrément le contrôle quand son prince charmant 2.0 se présente enfin, mais sous les traits d’une star du sport qui ne peut se permettre de sortir du placard…
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