« Je relevai la tête, assis derrière son bureau, il me fixait par-dessus ses lunettes, avec un air réprobateur. Malgré sa bonhomie comique, il me terrifiait, ou plutôt son futur diagnostic m’horrifiait. J’avais froid, j’avais mal, je tremblais. Si je lâchais le peu de contrôle qu’il me restait sur moi-même, mes mains auraient été prises de convulsions. »
Il y a des traditions que l’on souhaite absolument respecter, et lire au printemps le dernier roman d’Agnès Martin-Lugand est pour moi primordial. Cette année encore, avec A la lumière du petit matin, j’ai basculé – le temps de la lecture – dans un cocon d’amour ❤
Une nouvelle fois, l’auteur nous propose des personnages que l’on aime et que l’on déteste dès les premières pages. Avec douceur et sincérité, la vie d’Hortense nous mène de Paris en Provence, avec une recherche du bien-être et de l’équilibre dans les passions qui l’animent.
Un roman séduisant, une histoire simple mais touchante, certainement cousue de fil blanc, mais si agréable à lire et si divertissante qu’on ne devrait absolument pas s’en priver.
Résumé :
À l’approche de la quarantaine, Hortense se partage entre son métier de professeur de danse et sa liaison avec un homme marié. Elle se dit heureuse, pourtant elle devient spectatrice de sa vie et est peu à peu gagnée par un indicible vague à l’âme qu’elle refuse d’affronter. Jusqu’au jour où le destin la fait trébucher… Mais ce coup du sort n’est-il pas l’occasion de raviver la flamme intérieure qu’elle avait laissée s’éteindre ?