« Je bois mon café froid et je me force à sortir sous le soleil. L’air sur mon visage brûlant me fait du bien. Il est encore tôt, la fraîcheur de l’aube subsiste. J’espère que je ne m’y prends pas de travers, que ma foi en Louise n’est pas mal placée. Qu’elle est bien tout ce que je crois qu’elle est. Sinon, ça pourrait devenir très compliqué. Je ne m’attarde pas là-dessus. Je dois garder une attitude positive. »
J’adore ces livres qui vous donnent au départ l’impression que tout va bien dans le meilleur des mondes avant de vous plonger dans une intrigue machiavélique. Car c’est exactement l’adjectif qu’il convient d’utiliser pour Mon amie Adèle.
Sarah Pinborough propose une histoire qui pourrait être banale : la femme, le mari, la maîtresse. Triangle amoureux classique, jusque-là, rien de nouveau sous le soleil ! Mais au fil des chapitres, le mystère s’épaissit et le lecteur va se retrouver engluer dans une toile où l’on a du mal à discerner le vrai du faux.
Impossible d’en dire plus, sans dévoiler ce qui ne doit pas l’être.
Sachez juste que l’écriture est simple, mais addictive, et que le dénouement est surprenant !
Mention « coup de ❤ » pour la couverture de ce roman de la rentrée littéraire.
En librairie le 27 septembre 2017
Résumé :
LOUISE
Mère célibataire, elle est coincée dans un quotidien minuté. Un soir pourtant elle embrasse un homme dans un bar… sans savoir qu’il est son nouveau patron.
DAVID
Psychiatre renommé et dévoué à sa femme, il regrette ce baiser mais ne peut s’empêcher de tomber amoureux de son assistante.
ADÈLE
L’épouse de David semble n’avoir aucun défaut. Si ce n’est de vouloir à tout prix devenir l’amie de Louise… Fascinée par ce couple modèle, Louise se retrouve malgré elle piégée au coeur de leur mariage. Et peu à peu, elle commence à entrevoir des failles.
David est-il l’homme qu’il prétend être ?
Adèle, aussi vulnérable qu’elle y paraît ?
Et par quel secret inavouable sont-ils liés l’un à l’autre ?