« La ville coule dans mes veines depuis ma naissance. À mort la nature, à mort le silence, qui nous maintient en vie inutilement. Vive le béton, vive les mélanges de populations et le stress de la vie qui nous tue petit à petit. »
Cette nouvelle urbaine d’Eric Neirynck est un véritable tournant dans la vie de l’auteur. Depuis que je le connais, son écriture a délicatement mûri et se pose ici, avec force et délicatesse, récit d’espoir désabusé, d’un homme énamouré.
L’auteur belge développe une histoire sensible et intelligente qui embarque le lecteur chez un spécialiste de l’esprit.
Simple, sobre. Une sincère réussite en la matière.
Résumé :
Éric n’aime pas les psy et c’est pourtant au contact de l’une d’elles qu’il connaîtra ses plus grandes circonvolutions émotionnelles. Courte, trop courte, cette relation le conduira de Bruxelles à Paris où il tentera de trouver un sens à ce qu’il a vécu avec elle.