« Allah, qui avait laissé cela arriver, arrangerait tout. Tout ceci n’était qu’une mascarade, tout comme Parwin prétendant que tout allait bien à chacune de nos rencontres. Il n’y avait aucune honnêteté dans nos vies. »
Ce roman nous plonge dans le quotidien de femmes à Kaboul. Une vie sous le poids de la religion, des traditions d’une société patriarcale et dans un pays politiquement en crise.
Les rêves d’indépendance et de liberté sont donc au premier plan dans le récit de Nadia Hashimi.
L’auteur nous livre une coutume incroyable : les bacha posh, subterfuge autorisé qui permet aux familles d’élever une fille comme un garçon jusqu’à ce qu’elle soit en âge de se marier. Cela lui donne donc l’accès à l’éducation, aux jeux et à toutes les possibilités de se déplacer. Mais on ne travestit pas la vérité sans danger …
La Perle et la coquille est un roman qui rassemble les opposés. Il est dur et tendre, sensible et violent. Comment penser que de la brutalité peut naitre l’espoir ? Que de la précarité d’une existence peut surgir une force de caractère exceptionnelle ?
Un témoignage bouleversant sur la condition féminine afghane. Une lecture riche et captivante.
Résumé :
Kaboul, 2007 : les Talibans font la loi dans les rues. Avec un père toxicomane et sans frère, Rahima et ses soeurs ne peuvent quitter la maison. Leur seul espoir réside dans la tradition des bacha posh, qui permettra à la jeune Rahima de se travestir jusqu’à ce qu’elle soit en âge de se marier. Elle jouit alors d’une liberté qui va la transformer à jamais, comme le fit, un siècle plus tôt, son ancêtre Shekiba. Les destinées de ces deux femmes se font écho, et permettent une exploration captivante de la condition féminine en Afghanistan.