« Il y a eu un terrible cri d’effroi, le genre de cri à vous glacer le sang si vous l’entendez au milieu de la nuit, et même que ce jour-là, comme la prof d’anglais avait tiré les rideaux pour nous projeter des diapos sur Londres et Big Ben, on a tous failli mourir de frayeur, persuadés que Jack l’éventreur s’était glissé dans la classe et qu’on allait retrouver les ovaires d’une de nos copines sur le carreau. ».
Nostalgiques des années 80, tournez donc les pages de « Vivement l’amour » ! Charlie Bregman nous comble avec ses personnages sans internet ni téléphone portable. Vous vous souvenez de cette époque ? On s’envoyait des cartes postales pendant les vacances, on tombait toujours sur les parents de nos amis quand on les appelait chez eux pour convenir d’un rendez-vous.
C’est avec humour et une certaine naïveté que l’auteur nous dévoile l’amour quand on a 15 ans. Au fil des chapitres, on se régale des portraits des amis, parents, grand-parents, professeurs …
Même si parfois, on aimerait que l’action soit plus rapide, impossible de ne pas sourire toutes les 4 lignes tant la bonne humeur est intégrée dans l’écriture de Charlie Bregman. Oui, c’est certain : sa vie est un sketch.
Une lecture loisirs très très divertissante !
Résumé :
France, fin des années 80.
Charlie, 15 ans, est un garçon timide et complexé qui tombe raide dingue amoureux de la fille qu’il ne lui faut pas : la belle, intelligente et ultra convoitée Marina, qui ne voit en lui qu’un simple et inoffensif allumeur.
Obsédé par l’objectif de la conquérir, Charlie se retrouve rapidement confronté à un enchaînement de situations toutes plus insurmontables et cocasses les unes que les autres.
Mais ce grand chamboulement n’est pas du tout du goût de ses parents, pour qui, à cet âge, seuls les résultats scolaires n’ont d’importance …