Ce roman commence comme une farce et l’on ne peut imaginer dès le départ le terrible huis-clos familiale qui va se jouer.
Le père avait tout prévu, sauf l’imprévu …
Cette famille « modèle » est décrite avec une écriture efficace, fluide, sans fioritures. Le rythme emporte le lecteur dans cette folie humaine et, malheureusement, en moins de temps que l’on ne voudrait, on tourne la dernière page avec le sentiment que bien des pistes d’intrigue restent peu développées et que la chute de l’histoire mériteraient une petite dizaine de pages supplémentaires. Dommage, car le sujet est original et bien mené.
Un premier roman qui perturbe lorsque l’on se demande « qui tire les ficelles ? »
Résumé :
Lors d’une fête entre voisins, Constantin Krebs fanfaronne : sa famille va s’envoler pour les Iles Fidji cet été. Un rêve en réalité inaccessible, pour des questions financières. Constantin pourtant s’obstine et raconte à tout le monde qu’ils ont acheté les billets d’avion, réservé l’hôtel, opté pour les excursions. À l’aube des vacances, pris au piège, Constantin fourbit un projet diabolique pour faire croire qu’ils sont partis : il décide de cacher sa famille, lui y compris, à la cave. Comment réussira-t-il à faire descendre Tatiana, sa femme, leurs trois enfants, Kevin, Violette et Vladimir ? Comment s’y prendra-t-il pour les garder enfermés ? À quoi vontils occuper leurs journées ? Constantin a pensé à tout, ou presque…