C’est avec un plaisir immense que je retrouve le Mali dans le dernier roman de Laurent Guillaume.
Indiscutablement, pour moi Bamako ne rime pas avec le tube propulsé sur les ondes il y a quelques années. Non, Bamako c’est ce décor qui inspire l’ex-flic. Une ville qu’il me semble connaître, reconnaître au fil des pages. Ses rues, son fleuve, ses enfants, son climat, ses nuits, ses meurtres …
Le roman se lit sans précipitation, au rythme lent qu’impose la chaleur écrasante de la capitale malienne. Le privé mène l’enquête avec rage et détermination. L’aventure est noire, elle suinte de violence, mais l’auteur ne s’étale pas, il est factuel sans cependant ménager la sensibilité du lecteur.
Avec ce style efficace qui le caractérise, Laurent Guillaume nous livre avec Black cocaïne un roman profondément authentique.
Résumé :
Solo, ancien flic en France, devient détective privé à Bamako. Hanté par son passé, il se noie beaucoup dans l’alcool. Engagé par une avocate afin d’aider sa soeur, mule pour des trafiquants, il va se retrouver au coeur d’une enquête beaucoup plus dangereuse et complexe que prévue.