Ce livre débute comme un roman. On y découvre un cadre de vie hors du commun, qui au fil des pages, va se révéler être un magnifique endroit pour mourir.
La narration est faite par chacun des protagonistes et le drame va surgir brusquement (mais peut-être pas assez rapidement à mon goût) alors que la tension est à son comble.
Ce huis-clos terrible renferme quelques destins fragiles, des profils psychologiques difficiles, qui apportent une belle complexité à l’intrigue.
Un roman beau et fort.
Embarquement immédiat !
Résumé :
Étrange demeure que Smog, un bateau planté dans la végétation sur les hauteurs de Marseille. De la poupe à la proue, l’illusion est parfaite : les chambres sont devenues cabines, la terrasse s’est transformée en pont avant, jusqu’au sol incliné comme celui d’un navire en mer. Le jardin lui-même semble animé par des flots invisibles. La mort tragique des propriétaires change soudain le destin de cette maison-bateau, qui revient par testament à Fergus, un garçon de dix ans. L’enfant est intelligent, sensible et craintif. Il vit seul avec son père, qui le confie le temps d’un été à Marc Labeyrie, l’homme à tout faire du Smog. Mélancolique et mystérieux, celui-ci instaure avec le petit une relation singulière, protecteur comme un père, mais étrangement possessif. Une complicité dont Joël, le demi-frère de Fergus, se sent exclu d’emblée. Son cadet concentre sur lui tout l’amour et toute l’attention de son entourage. Très vite, Joël va se rebeller contre l’autorité de Labeyrie, déclenchant malgré lui une véritable catastrophe…
Finaliste du prix Horizon, 2ème roman et du prix Alain Fournier.