Encore une fois, je suis séduite par le talent de conteur de Didier Van Cauwelaert. Avec La femme de nos vies, l’auteur nous confie une immense part d’humanité, une histoire d’amour édifiante.
Le contexte historique du roman offre au lecteur une crédibilité sans concession. Malgré les événements douloureux de l’époque, l’humour reste une valeur sûre au fil des pages, le récit s’en trouve magnifier, un hymne à la vie touchant, une histoire belle et tout simplement bouleversante.
Résumé :
Elle m’a sauvé la vie en m’offrant le plus fascinant des destins. J’avais quatorze ans, j’allais être éliminé en tant qu’attardé mental, mais grâce à elle on m’a pris pour un génie précoce. J’étais gardien de vaches, et je suis devenu le bras droit de plusieurs prix Nobel. Je lui dois tout : l’intelligence, l’idéal, l’insolence, la passion. Cette héroïne de l’ombre, d’autres l’ont fait passer pour la pire des criminelles. Je viens enfin de retrouver sa trace, et je n’ai que quelques heures pour tenter de la réhabiliter.