Ce roman noir est l’histoire d’une descente aux enfers. Dans cette banlieue qui forge les caractères plus vite qu’elle ne dispense l’enseignement, Tony va trouver un échappatoire : la boxe. Mais la vie ne semble pas vouloir lui dérouler le tapis rouge et ses poings vont devenir des armes.
L’auteur, avec des mots d’argot pas toujours très facile à comprendre, dresse un portrait touchant de son héros, qui, résigné, laisse au lecteur un grand froid dans le dos.
Je m’attendais à ressentir le K.O. annoncé par le titre, mais le roman n’est ni oppressant, ni plus violent que l’actualité. L’intrigue et le dénouement sont sans surprises.
Un véritable plaisir de lecture cependant, surtout lorsque l’on sait que Jérémie Guez n’a que 25 ans !
Résumé :
Tony est un jeune boxeur ; garçon sans histoires, il consacre sa vie au sport, prépare son premier combat pro et se tient à l’écart des trafics qui rythment la vie de sa cité. Mais il doit composer avec une mère à problèmes, qui se laisse entretenir par des voyous. Tout dérape lorsque l’un d’entre eux la bat et l’envoie à l’hôpital. Tony décide de faire appel à Miguel, le caïd de la ville, pour étancher sa soif de vengeance.