Pour Sophie Parent « l’enfer, c’est les autres » et même si elle n’a pas lu Sartre, elle fait ce triste constat lorsque son quarantième anniversaire se profile. Alors adieu veau, vache, cochon : elle quitte le cocon familiale et s’envole vers le Mexique, une destination qui va à tout jamais changer le cours de sa vie.
Dans ce road-movie sans surprise, on s’attache rapidement à cette héroïne qui ne mérite que le bonheur. Le récit est très visuel, l’écriture fluide et légère, parsemée d’expressions québécoises qui font sourire. Le roman replace comme il se doit les véritables valeurs et priorités de la vie.
Un regret concernant la 3ème partie du livre qui aurait pu être plus et plus courte et plus décapante …
Une lecture qui booste le moral – aux éditions Pocket (Avril 2013).
Résumé :
Sophie Parent n’avait rien d’une aventurière. Installée depuis des années dans le confort de sa banlieue, elle s’était laissée porter par la vague tranquille de son quotidien. Elle respectait l’ordre social, avait confiance en ses proches, ne mentait pas et avait pour le chaos une aversion intraitable. De l’avis de plusieurs, elle surfait avec adresse sur la grande mer de la vie. C’était deux mois avant que commence sa descente aux enfers… Pourtant, le mercredi 8 décembre 2010, sans l’avoir cherché, Sophie met le doigt sur ce qui la tourmente depuis des mois. Une simple haie dans le jardin, qu’elle croyait belle et fournie, depuis des années, mais qui ne l’était finalement qu’en apparence, l’amène à faire une comparaison troublante avec sa propre vie. A partir de ce moment-là, toutes ces choses qu’elle avait toujours considérées comme de simples irritants deviennent les symptômes d’un mal qui ne cesse de s’aggraver. Jusqu’au jour où elle décide de partir une semaine dans le sud, seule, sans prévenir personne, juste pour souffler un peu et faire le point. Mais quand la remise en question est amorcée, un retour est-il possible ?
Bien tentant celui ci… Bisous
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