J’ai découvert l’écriture de Philippe Djian par la lecture de ce titre proposé par Mimi dans le cadre de notre Club de lecture. Comme beaucoup, j’ai en mémoire l’œuvre cinématographique de l’auteur avec son titre 37.2 le matin. Avec « Oh … » je suis à la fois heureuse du moment de lecture, mais un peu déçue aussi. Pourquoi ? Il s’agit d’une histoire tout à fait originale qui servirait bien de scénario à nouveau. Mais le récit peut paraître un peu creux par moment et la narration sans chapitres ni parties (un point à la ligne et l’on passe d’une scène à l’autre sans soucis de forme) déstabilise et accroche quelques fois la compréhension. C’est bien dommage. Car le style littéraire est indéniable, le rythme ne laisse pas de répit au lecteur : secrets de famille, relations compliquées et conflictuelles, morts ; l’auteur en donne bien plus que l’on ne pourrait attendre en l’espace de 200 pages.
Une agréable surprise donc, mais sans être un véritable coup de cœur.
Résumé :
« Décembre est un mois où les hommes se saoulent – tuent, violent, se mettent en couple, reconnaissent des enfants qui ne sont pas les leurs, s’enfuient, gémissent, meurent… »
« Oh… » raconte trente jours d’une vie sans répit, où les souvenirs, le sexe et la mort se court-circuitent à tout instant.