Avant même de nous plonger dans l’effroi, Stéphanie de Mecquenem réussit à nous saisir de froid avec les températures si dangereusement négatives du grand nord québécois. C’est avec plaisir que l’on retrouve l’équipe de choc du premier roman de l’auteur : Tiphaine et Sir Jeffrey. Dans un cadre totalement différent, mais avec une intrigue tout aussi intéressante. Non, pas intéressante, je devrais dire terrifiante. Comment imaginer que cette histoire se base sur des faits si tristement réels : la disparition de plusieurs jeunes femmes amérindiennes au fils des ans, sans que quiconque n’y prête attention, jusqu’au jour où … L’enquête dévoilera des versants biens noirs de l’âme humaine au milieu des paysages de glace immaculée.
A lire au chaud sous la couette ou sur la plage cet été, une lecture agréable et dérangeante à la fois.
Résumé :
Qui tue ces jeunes femmes ? Le doute et la peur envahissent les habitants le long de cette route de plusieurs centaines de kilomètres dans le Grand Nord Canadien. De nombreuses jeunes Amérindiennes disparaissent ou sont retrouvées curieusement mutilées sans que les autorités ne réagissent. Le mystère perdure jusqu’à ce que, enfin, la nouvelle coroner en chef, le Dr Maryse Tremblay, s’intéresse à l’affaire et décide de confier l’enquête à un duo de choc : Tiphaine Dumont, jeune avocate française fraîchement nommée coroner, et Sir James Jeffrey, épigraphiste anglais à la retraite et au flegme tout britannique dont l’érudition sera mise à rude épreuve.