Cyanure

« C’était comme si son corps avait été débranché, il lui semblait qu’elle ne pouvait plus ressentir des choses aussi triviales que la chaleur, le froid, la faim ou la soif. Son esprit traitait les images imprimées sur sa rétine comme une information irrecevable. »

J’étais très heureuse de recevoir ce cadeau de mon amie Marielle, tout comme moi, une grande fan de la littérature suédoise. Première titre de Camilla Läckberg que je découvre. Hélas, 3 fois hélas, je dois bien avouer que ce premier rendez-vous n’était pas celui du suspens insoutenable affûté d’une écriture taillée à l’Opinel.
Dans ce huis-clos nordique, qui suggère une intrigue à la Agatha Christie, l’histoire est courte et simple, sans attrait particulier.
Un petit livre comme en sortent certains grand auteurs de temps en temps … Il est dommage de décevoir son lectorat par un titre vendu comme un roman alors qu’il n’a que la consistance d’une nouvelle.
J’attends vos retours de lecture pour choisir un autre titre de la belle nordique et me délecter d’un polar digne de ce nom.

Résumé :
Martin Molin accompagne sa petite amie Lisette sur l’île de Valö pour une réunion de famille juste avant Noël. Mais au cours du premier repas, le grand-père, un magnat industriel, meurt étouffé, juste après avoir annoncé à ses enfants qu’il les a déshérités. Martin se rend vite compte qu’il a été assassiné au cyanure. Une tempête de neige fait rage, l’île est isolée du monde et Martin décide de mener l’enquête.