Le dernier roman de Dominique Lin ne parle pas seulement de résilience, il invite à la réflexion sur les manipulations de notre société, qu’elles soient commerciales ou pseudo-religieuses.
D’un genre résolument différent de « La Grande Borie », on sourit et l’on pleure des aventures de Léon, face à la mort et au chômage. L’auteur sait trouver les mots justes, le rythme idéal pour entraîner le lecteur sur une lecture d’un seul trait. Alors que l’écriture est présentée comme un outil d’aide au deuil, l’activité apporte une touche de tendresse au personnage et toute sa dimension humaine.
Un roman beau et profond qu’on peut lire et relire, « palais des mille et une promesse où le calife inondait de sa bonté les sujets venus demander audience. »
Résumé :
Au bord du chemin social et économique, Léon se sent responsable de la mort de sa femme. Un emploi de commercial lui fait réaliser la manipulation mentale exercée par les formateurs. Il tire un parallèle avec l’embrigadement des sectes qui ont gâché sa vie. Diderot va l’accompagner dans sa compréhension du monde. L’écriture va l’aider à faire son deuil.