Bienvenue à Dunkerque est le premier épisode de la trilogie de Maxime Gillio, découvert grâce à Facebook à la rentrée.
La dédicace de l’auteur recommandant de vite passer sur ce premier roman (« à lire comme tel »), je voulais me débarrasser de cette formalité afin de plonger dans L’abattoir dans la dune et le cimetière des morts qui chantent , polar recommandé par Franck Thilliez (et comme chacun sait, Thilliez : j’adore !).
Mais … Parce qu’il y a un mais … Je suis séduite d’entrée de jeu ! Je ne m’y attendais pas … Le polar met en scène un jeune policier stagiaire niçois qui débarque à Dunkerque sous les ordres d’un capitaine de police, ex-prof de français. Leur travail d’enquête va nous faire découvrir le duo de choc et la sous-préfecture du département du Nord.
Maxime Gillio possède un style élégant qui transporte le lecteur d’un pas léger au cœur d’une intrigue bien ficelée. L’enquête ne connaît pas de temps mort, les personnages possèdent une belle étoffe. Je ne peux qu’être optimiste vis-à-vis de mes prochaines lectures car si cet opus est considéré comme moins abouti que les suivants, le résultat est sans appel un roman de bonne facture. Le Nord nous livre donc un talentueux auteur de plus.
Résumé :
Inspecteur de police stagiaire, Stéphane Marquet a préféré s’éloigner de sa famille, quitter Nice et demander sa mutation à l’autre bout de la France. À Dunkerque, le jeune Niçois se retrouve sous les ordres de l’inspecteur Dacié, ancien prof de lettres entré dans la police par dépit. À son contact, Marquet va devoir oublier ses a priori et ses idées préconçues. Dacié est une homme seul, volontiers cassant, brisé par la mort de son fils. À ses côtés, Marquet découvre l’ambiance de Dunkerque, à travers une série d’attaques de pharmacies, la profanation d’une église et le meurtre d’une militante d’extrême droite.