La lecture, c’est magique ! Il suffit d’ouvrir un livre pour être aussitôt à des milliers de kilomètres de son domicile. Ainsi, la semaine dernière, j’ai voyagé dans le Pacifique, depuis mon canapé.
La balade a commencé avec Michel Bussi et son roman Au soleil redouté.
L’histoire se passe aux Iles Marquises, un paradis sur terre qui semble tourner au cauchemar pour cinq femmes qui participent à un atelier d’écriture autour d’un célèbre auteur.
On découvre l’atmosphère insulaire, les secrets des uns et des autres, les intrigues se succèdent, se chevauchent.
Le livre est véritablement dépaysant et on s’amuse à mener sa propre enquête !
J’ai ensuite continué mon périple avec le tout dernier Nicolas Feuz Les larmes du lagon.
L’histoire commence sur une plage de Polynésie Française, mais dès les premières lignes, on comprend qu’il n’y a rien d’idyllique dans ce paysage. Et aussi que ce titre répond, en miroir, au roman du procureur suisse Brume rouge.
Fort heureusement, ce nouvel opus des aventures de Tanja Stojkaj est beaucoup moins violent que son précédent.
On y fait référence à de sombres machinations, et l’histoire est convoquée au banc des accusés avec l’affaire du Rainbow warrior.
Un polar à la fois écologique et social. Percutant et passionnant, comme on en a l’habitude avec l’auteur !
Résumé :
Elles étaient cinq…
Cinq lectrices fidèles et auteures en herbe qu’un concours expédie, pour une semaine, au paradis du Pacifique, les îles Marquises.
Au programme, atelier d’écriture sous la baguette du grand écrivain Pierre-Yves François, et puis… tout le reste, bien sûr : découverte de l’île – ce joyau fauve cher à Gauguin et chanté par Brel –, sable noir, folklore local, tatouages raffinés, disparitions mystérieuses et meurtres en série…
Sous l’œil placide des grands tikis, quelqu’un tue au soleil.
Qui sera la prochaine victime ?
Résumé :
Tanja Stojkaj a quitté Neuchâtel et s’est exilée en Polynésie française avec sa mère et son fils pour les protéger de la mafia balkanique. Sur un motu de Bora Bora, elle mène une vie paisible jusqu’à la découverte d’un corps près du récif corallien. La gendarmerie conclut rapidement à une attaque de requin. Refusant que l’affaire soit classée, Tanja cède à ses anciens réflexes d’enquêtrice et découvre, derrière les eaux turquoise et les plages de sable blanc de la Perle du Pacifique, l’envers de la carte postale: trafics, pauvreté, croyances occultes, matériel militaire à l’abandon, pollution du lagon.
Au-dessus de tout cela plane l’ombre d’un mensonge: celui de la politique métropolitaine et des essais nucléaires français.