« Je soupire, comment lui dire que je suis en train de bricoler une adolescence à ma mère disparue, que je passe mes journées à arranger une rencontre entre maman Rose et mon père le vrai de vrai. Je ne me sens plus très sûre de moi, je lui dis, je crois que Markus est mon vrai père. J’attends le tonnerre et la foudre mais rien ne vient, je ferme les yeux puis les rouvre, Monsieur Loyal s’ébroue sur le canapé, sa chemise est toute collante, il dit, je crois que Madame Isis te raconte trop d’histoires. »
C’est une histoire étrange, pas très rose, contrairement au prénom de cette jeune fille qui réinvente l’histoire de sa mère disparue.
On ne sait plus bien où commence le rêve où s’arrête le réel.
C’est un voyage entre vérités et mensonges.
Un roman tendre, un souvenir sucré de l’enfance, avec ses joies, ses espoirs et ses craintes.
Véronique Ovaldé réussit à magnifier le quotidien avec des phrases belles et sensuelles. Une écriture profonde et sensible. Un réel talent littéraire.
Résumé :
Rose a quinze ans mais en paraît sept. Tous les jours, sa mère l’emmène dans un institut où elle est prise en charge par des psychologues. Un jour, la mère de Rose disparaît. La jeune fille se pose alors des questions sur la sincérité de son père, réinvente l’histoire familiale et comble les espaces incertains creusés par les silences et le mensonge.
Une auteur que je retrouve avec plaisir livre après livre. Cette chronique me donne très envie 😀
J’aimeAimé par 1 personne
Pingback: Quatre coeurs imparfaits | Ma Bibliothèque Bleue