Je suis une fan d’Henning Mankell, et c’est régulièrement que je reviens à ses écrits.
Son héros, Kurt Wallander, est comme un membre de ma famille, quelqu’un que je connais bien depuis quelques années maintenant.
Mais dans ce roman, pas de Wallander, mais un jeune inspecteur à qui on s’attache rapidement.
L’intrigue est bien construite, même si elle n’est pas haletante. Les personnages complexes à souhait, avec une touche de psychologie à laquelle l’auteur ne nous avait pas habitué. Je regrette cependant le manque de dynamisme du récit, mais peut-être lié au sujet : le nazisme, de la 2nd guerre à nos jours.
Pas le meilleur d’Henning Mankell, mais toujours très bien écrit et très intéressant.
Résumé
Lorsque le policier Stefan Lindman apprend qu’il est atteint d’un cancer et que son ancien mentor a été assassiné, il se charge de l’enquête. Dans ce roman d’où surgissent violences, extases et désespoirs, Henning Mankell continue de vilipender avec fougue, avec hargne, les dérives de la société suédoise. Mot de l’éditeur Décembre 1945. Dans l’Allemagne vaincue, un passager solitaire descend d’un avion militaire britannique et se rend à la prison de Hameln. Là, il procède à la pendaison de criminels de guerre nazis. Mais l’un d’eux a échappé à son sort. Octobre 1999, dans le nord de la Suède, Herbert Molin, un policier à la retraite, est torturé à mort. Dans sa maison isolée, les empreintes sur le parquet semblent indiquer que le tueur a esquissé un tango sanglant avec sa victime. Ici, ce n’est plus le commissaire Wallander qui mène l’enquête. Au même moment, à l’autre bout de la Suède, le jeune policier Stefan Lindman apprend deux mauvaises nouvelles : il a un cancer et son ancien collègue a été assassiné. Pour tromper son angoisse, il décide de partir dans le Härjedalen et d’enquêter lui-même sur ce meurtre. Or, les ombres d’un passé très noir se sont réveillées. Elles ont frappé. Elles vont frapper encore et encore. Stefan a peur. Mais il est jeune, malade. Il ignore combien de temps il lui reste à vivre. Il n’a rien à perdre.