Je n’avais pas lu de Grisham depuis quelques années. Après la boulimie de la fin des années 90 avec Le client, La firme, Le couloir de la mort, L’associé, etc … j’avais laissé tombé cet auteur qui semblait ne plus trouver l’inspiration nécessaire à un livre digne de ce nom. C’est pourtant avec plaisir que je le retrouve avec Le clandestin. L’histoire démarre fort, l’intrigue accroche, les sentiments sont bien présents, la description de Bologne (Italie) nous fait voyager. Alors, certes, la fin est peut-être trop consensuelle, mais il n’en reste pas moins un roman sympa, une chasse à l’homme haletante, qui n’est pas le meilleur de Grisham, mais qui vous fera passer un agréable moment.
Résumé :
Lobbyiste sans foi ni loi, Joel Backman a été condamné à 20 ans de prison pour avoir vendu à une puissance étrangère un logiciel capable de contrôler un ensemble de satellites espions. Six ans plus tard, à sa grande surprise, il est gracié par le président des États-Unis sortant et exfiltré dans une jolie ville d’Italie. Sous une nouvelle identité, le Clandestin découvre l’art subtil d’être heureux. Il est libre, certes, mais transformé en appât. Car, si la CIA a obtenu sa grâce, ce n’est pas pour l’épargner. La question n’est plus de savoir s’il va être tué, mais qui va le tuer. La chasse à l’homme a commencé…