« J’en suis resté paralysé. Seuls mes yeux bougeaient; errant dans tous les sens, parcourant les lieux à la recherche…A la recherche de quoi ? D’une photo de mariage, d’un souvenir de vacances, d’une babiole achetée ensemble, d’un petit symbole dérisoire mais qui aurait eu la force magique de nous sortir de ce marasme, de nous faire rire tous les deux, de nous réconcilier. »
Alors, certes, ce n’est pas le meilleur Douglas Kennedy, pas celui que je conseillerais à mes amis les yeux fermés. Mais sachez tout de même que vous ne pourrez pas le lacher avant de savoir quelle sera l’issue de la descente aux enfers de Ned Allen.
L’histoire est captivante, mais seulement au delà de la 1ère partie, elle nous tient en haleine jusqu’au bout. L’auteur réussit à nous distraire en décrivant le monde immoral du libéralisme américain. Dans le pur style Kennedy. Les personnages sont attachants, l’histoire est bien ficelée et le suspense omniprésent.
Résumé :
Vendeur hors pair, grâce à son bagout et un pouvoir de persuasion étonnants, Ned Allen peut se vanter de sa réussite professionnelle, puisqu’il est responsable des ventes d’espaces publicitaires pour CompuWorld, un des magazines d’informatique les plus performants du marché. Marié à Lizzie, qui travaille dans les relations publiques, il mène une vie trépidante à New York, dépense sans compter et voit l’avenir en rose. Mis à part un conflit ponctuel avec Ted Peterson, manager d’une société d’informatique, tout va plutôt bien pour lui. Jusqu’au jour où CompuWorld est brusquement racheté par un concurrent. La description d’un univers fascinant : celui du New York des golden boys, un monde qui vit à 100 à l’heure et à crédit, où euphorie et désespoir se succèdent tandis que les fortunes se font et se défont.