L’académicienne Françoise Chandernagor perce à jour les secrets d’une famille : jalousies, rancoeurs, non-dit, cicatrices à jamais refermées, haine, amour. Autour d’Olga, la mère, dernière analyse des rapports des quatre filles avec cette mère omniprésente. Les souvenirs s’imbriquent, façon poupées russes, le récit d’une grande lucidité des sentiments, comporte quelques moments où l’on s’ennuie un peu, mais le roman est fort et vigoureux, comme un hiver dans la Creuse, berceau de la famille matriarcale. C’est extrêmement bien écrit, le tallent de l’écrivain livre un portrait de famille poignant. Admirable !
Résumé du livre
Que savons-nous de nos proches ? Lorsque Olga, malade, coupe brusquement toute communication avec son entourage, ne parle plus, ne regarde plus, ce sont ses filles qui ouvrent les yeux – sur ce qui les sépare. Dans cette famille en apparence si unie, chacune des quatre soeurs a, en effet, sa propre vision de la mort et sa propre vision de la mère. Les voilà renvoyées à leur enfance et confrontées à cette vérité : dans une famille, personne n’a eu la même mère. Parce qu’Olga, silencieuse, les yeux fermés, est en train de s’effacer, chaque fille découvre sur ‘le clan’, un clan étrangement matriarcal, ce qu’elle ne savait pas ou n’avait pas voulu savoir – petits secrets qui recomposent peu à peu un puzzle géant dont aucune, jusque-là, n’avait détenu toutes les pièces.
Ca donne très envie de le lire !!! Je raoute ce livre à ma liste de lecture.
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« raJoute » 😉
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